La belle histoire de Nounette, la petite chouette effraie.
Boujour les amis(es)
Je voudrais vous raconter l'histoir ede Nounette, la chouette effraie.
Lorsque j'ai acheté une grange dans le village juste à côté de chez moi, mes voisins, Noëlle et Jacky m'ont averti qu'une chouette effraie avait élu domicile dans un recoin de la charpente depuis de nombreux mois. En effet le soir, à la tombée de la nuit, il m'est arrivé de la voir prendre son envol. D'un commun accord nous avons décidé de baptiser notre petite amie nocture "Nounette".
Nous nous tenions régulièrement au courant lorsque l'un d'entre nous l'avait aperçue.
Et puis un jour, le 20 juillet, Noëlle, en sortant de chez elle l'a trouvée au pieds d'un muret, vivante mais incapable de se déplacer. Elle m'a aussitôt appelé et nous avons recueilli cette pauvre bête térrorisée. Nous ne savions pas vraiment quoi faire, une de ses ailes ne fonctionnait plus.
Jacky l'a mise dans une couverture car elle tremblait comme si elle était envahie par un grand froid.
Alors Noëlle a décidé que nous devions l'emmener à l'antenne de la L.P.O à Clermont-Ferrand. Nous nous y sommes aussitôt rendus tous les trois avec notre petite blessée. A notre arrivée, après l'avoir auscultée, le responsable nous a dit qu'il alleit être obligé de l'euthanasier car les soins nécessaires étaient bien trop coûteux pour leurs faibles moyens. Nous n'avons pas hésité bien longtemps, et nous nous sommes engagés à prendre entièrement à notre charge ces frais. Il a alors cédé et a accepté de la garder.
Cela a duré jusqu'au 24 août, Une fois pas semaine nous faisions le déplacement pour lui rendre une courte visite dans sa volière et voir ses progrès.
Finalement, une fois guérie il a été décidé de la rendre à son milieu naturel.
Mais ce que nous ignorions c'est que chez nous tous les oiseaux relachés le sont sur les flancs du Puy de Dôme pour une question d'orientation. Il nous a fallu négocier, ou plutôt supplier pour qu'ils acceptent de lui rendre sa liberté à proximité de sa grange.
Le 24 août elle a pu ainsi retrouver son environnent à notre grande joie.
La voci avant son envol, pas très rassurée mais confiante quand même.
Et puis le grand départ vers la liberté dans de bruyants claquements d'ailes.
Il s'est passé pusieurs semaines sans que nous n'ayons la moindre trace de sa vie. Et puis, un soir Jacky m'a appelé pour me faire écouter ce sifflement si particulier qui provenait de la charpente de ma grange.
Elle reste très discrète et il est rare que nous l'apercevions, mais nous savons qu'elle est là. C'est un peu notre amie, et peut-être nous considère-t-elle maintenant comme autre chose que des prédateurs sans vergogne.
Je vous souhaite à toutes et tous une très bonne semaine, à bientôt.